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Dès le début de la colonisation de la Guadeloupe,
le site de Pointe-à-Pitre retient l'attention des agents royaux.

Il présente de nombreux avantages naturels, qui en fait d'amblée un concurrent direct
de la ville de Basse-Terre. Pourtant à cause de l'insalubrité du lieu les autorités
hésitent longtemps à établir un centre de peuplement.

Le nom de la commune provient d'un anthroponyme. Un pêcheur, Pieter ou Pietr,
hollandais juif exilé du Brésil, se serait installé au XVIIe siècle sur un bout de terre perdue
en pleine végétation sur la pointe de la Grande-Terre. Démarrant par la vente de poissons,
il aurait selon certaines interprétations développé son commerce.
Alors que nombre de bateaux marchands et autres corsaires voguaient
dans les eaux guadeloupéennes, Pietr aurait créé un négoce
pour tous les navires de passage dans la rade.
L'endroit serait vite devenu incontournable pour tous les navires
qui y trouvaient de quoi acheter ou échanger des biens, vivres ou munitions.

Tous les marins allaient chez Pietr à la pointe. Devenant ainsi la pointe à Pietr,
la ville reçoit officiellement son nom en 1772.
Le 8 février 1843, la ville de Pointe-à-Pitre fut détruite
par un très violent tremblement de terre
(d'une magnitude d'environ 7,5), suivi par un incendie
qui acheva de détruire les bâtiment encore debout. Le bilan s'établit à 3.000 morts
et plus de 1.800 blessés graves. Cet événement eut un énorme retentissement
et provoqua un vaste élan de solidarité, d'abord dans les îles
et pays voisins puis en France métropolitaine.
Pointe a Pitre Pointe a Pitre Pointe a Pitre
En raison des délais de communication, l'aide de la métropole arriva
plusieurs mois après la catastrophe.